Bienvenue au Musée de l'Eau
Gastronomique, pédagogique, ludique :
le Musée de l’eau est un espace-ressource.
Pour tous et au sens large…
Plongez à la découverte de cet espace unique !
À Pont-en-Royans, l’eau est omniprésente. Par ses deux rivières, la Bourne et la Vernaison, ses gorges étroites et son origine-même : Pont (en Royans), suspendu depuis des siècles entre l’eau et la roche calcaire du Vercors.
Depuis 2002, le Musée de l’eau, bâtiment de 4 000 m2 rempli d’histoire(s) s’intéresse à la puissance, à la vitalité et aux enjeux scientifiques, écologiques et planétaires de celle qui donne sa couleur à la Terre, et qui a façonné le massif alpin : l’eau.
Voyage dans le temps, dans nos cellules, au bout du monde : l’eau, ressource vitale et universelle, donne ici à réfléchir, à explorer, à contempler et… à déguster.
Le site comprend un espace muséographique, un bar à eaux, le seul de France, un hôtel 3 étoiles, un restaurant positionné sur une cuisine faite maison et des produits ultra-locaux. Entièrement rénovés en 2019, hôtel, restaurant et bar à eaux sont prolongés par des salles de séminaires et une terrasse extérieure XXL (plus de 120 couverts), avec vue et une programmation festive tout l’été.
Un lieu chargé d’histoire(s)
Couvent, soierie et usine d’appareillage électrique… entre le XIIIe et la fin du XXe siècle, le site du Musée de l’Eau connaît plusieurs vies. A la fin des années 1980, le rachat de la Compagnie Générale d’électricité par un grand groupe, pousse à la fermeture du site industriel et laisse un espace à l’abandon. À Pont-en-Royans et alentours, les idées fusent pour recycler cette friche industrielle qui évitera de justesse… de se métamorphoser en parking !
Un concept visionnaire
Son principal opposant est Yves Pillet, défenseur d’un tout autre projet. Amoureux du patrimoine, de « Pont », et sensible à l’eau qui a façonné ses paysages et son économie, Yves Pillet, alors maire de Pont-en-Royans, président du Parc Naturel Régional du Vercors et de la Communauté de communes de la Bourne à l’Isère, impulse en 1997, sur cette ancienne friche, un projet culturel et scientifique sans précédent : la création d’un Musée de l’eau — le premier en France.
Avec l’eau du Vercors en toile de fond, son concept — visionnaire — est de sensibiliser le grand public à l’eau, et à toutes les eaux ! Donner à voir, à découvrir, à explorer, à rêver et à goûter : le projet intègre d’emblée un bar à eaux, un hôtel et un restaurant, en plus du musée.
Une architecture comme (des) trait(s) d’union
Le projet architectural est confié à Andrea Bruno. Né de l’autre côté des Alpes, à Turin, en 1931, l’architecte italien (Prix Europe Nostra) est connu pour ses réhabilitations du bâti ancien parmi lesquelles figurent le Musée du Château de Rivoli, le Palais Madama, le Musée Corsica, le Conservatoire des arts et métiers de Paris… À Pont-en-Royans, Andrea Bruno va créer un trait d’union entre le passé et le présent. En 2002, date de l’ouverture du Musée après cinq ans de travaux, il fait émerger un ouvrage de 4 000 m2 de facture contemporaine, inséré dans son environnement dont le fil conducteur est… l’eau.
« La sphère posée sur le parvis est une allégorie à la goutte d’eau que le visiteur est invité à incarner en descendant dans le long conduit cylindrique jusqu’à la rivière. Seul un balcon en verre le retient en fin de course. » - Andrea Bruno, architecte.
Le Musée apparaît, entre ciel et terre, bordé par le village médiéval et les Maisons Suspendues inscrites en tant que site historique depuis 1944. Il est blotti sur la rive droite de la Bourne : cette rivière tumultueuse de 41 kilomètres jaillissant à Lans-en-Vercors sillonne le massif du Vercors, sculpte au passage les spectaculaires Gorges éponymes avant de venir lécher, en contrebas, ce complexe exceptionnel.
Un projet territorial
Par son envergure (réhabilitation d’un site historique, rôle culturel, scientifique et touristique, axé sur la sensibilisation au respect de l’eau, aux relations entre l’eau et la vie, à l’histoire de l’eau dans le Vercors), le projet mobilise, dès 1997, les acteurs locaux et de nombreux partenaires.
L’étude de faisabilité est lancée en 1997. La conception du projet est assurée par un comité de pilotage. La Communauté de communes de la Bourne à l’Isère, maître d’ouvrage de l’opération (6 M€ d’investissement) lui confère, en 2002, le statut juridique d’établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC).
Objectif : faire du Musée de l’eau un outil au service du développement local et Régional. D’emblée, l’établissement intègre un point d’information relais du Parc Naturel Régional du Vercors et valorise, par ses liens tissés avec les autres sites touristiques et avec son hôtel-restaurant, les fournisseurs et les prestataires locaux. Les circuits courts font partie de l’ADN du Musée depuis son ouverture en 2002.
Avec plus de 25 000 visiteurs par an, le Musée de l’Eau est reconnu comme un levier touristique. Présidé en 2023 par Bernard Grindatto, Maire de Pont-en-Royans, l’établissement s’appuie sur un conseil d’administration composé de 20 élus. Il est dirigé par Jean-Christophe Berrux, ex-directeur du Couvent des Carmes à Beauvoir-en-Royans, successeur de Bruno Vitte depuis avril 2021.
Quelques repères
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Le Sommet du Millénaire rassemble les chefs d’État et de gouvernement qui éditent les Objectifs du Millénaire. Dans l’Objectif 7, la volonté est d’assurer un environnement humain et durable.
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1er juillet
Ouverture du Musée de l’eau, à Pont-en-Royans.
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Un séisme d’une magnitude de 9,5, déclenche un raz-de-marée dévastateur qui fait plus de 220 000 victimes.
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L’hôtel reçoit l’habilitation Tourisme : le Musée de l’eau crée ses premiers séjours packagés et devient prescripteur auprès d’autres sites touristiques.
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Pic de fréquentation avec 40 000 entrées annuelles.
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Rénovation de l’hôtel qui obtient le classement 3-étoiles ; modernisation du bar à eaux, de la terrasse et de la salle de restaurant.
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2009-2020
Gestion du Couvent des Carmes (Beauvoir-en-Royans) par le Musée de l’eau.
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L’Assemblée générale des Nations Unies et le Conseil des droits de l’homme reconnaissent le droit d’accès à l’eau potable et à l’assainissement comme droit humain.
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L’Assemblée générale des Nations Unies promulgue l’Année internationale de la coopération dans le domaine de l’eau.
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Création du SMVIC, Saint Marcellin Vercors Isère Communauté, présidé par Frédéric De Azevedo.
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La sonde européenne Mars Express détecte un lac sous la surface du pôle sud martien et relance l’espoir d’une vie possible sur Mars.
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Jean-Christophe Berrux succède à Bruno Vitte à la direction.
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22 mars
19e année de la Journée Mondiale de l’eau, instaurée en 1993 par les Nations Unies.
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20 ans ! Le Musée de l’eau est sélectionné par l’ASET pour accueillir le premier Forum international Des Arbres et des Hommes et ouvre ses portes à l’exposition Forest Art Project.
Découvrir le Royans
Que l’on soit de passage pour un ou deux jours ou encore en villégiature pour la semaine, les abords de Pont-en-Royans, ville hôte du Musée de l’eau et capitale touristique du Royans, recèlent des merveilles.
Pont-en-Royans
Un bourg où tout semble curieusement tenir en équilibre, suspendu depuis des siècles entre l’eau et la roche calcaire du Vercors. Pour ressentir le charme des ruelles étroites et des villas bourgeoises, rien de mieux que de flâner à pied. Depuis l’entrée du village médiéval, avancez jusqu’au pont Picard. Vous apercevrez, d’un côté, les célèbres maisons suspendues aux murs pastel, et de l’autre, le défilé resserré des Gorges de la Bourne.
Élu village préféré du département de l’Isère en 2021, Pont-en-Royans, porte d’entrée Ouest du Parc Naturel Régional du Vercors, a conservé son charme pittoresque !
Les Maisons suspendues
Édifiées à même la roche, l’architecture astucieuse des maisons suspendues laissait libre passage aux flots de bois en provenance des forêts du Vercors. Au début du XVIe siècle, Pont-en-Royans était alors une place stratégique entre deux eaux, à la confluence de deux rivières : la Bourne et la Vernaison. Sans eau courante à l’é́poque, les Pontois accédaient à la rivière depuis leur balcon, pour cuisiner, se nourrir, effectuer leur toilette… Des histoires riches en anecdotes à découvrir durant l’été, lors des visites guidées organisées par l’Office de tourisme !
Culture, nature et saveurs
Savourer le Saint-Marcellin IGP, des rillettes de truite, un pavé aux noix au bord de l'eau. Observer les formations naturelles géologiques de tufs. Se rafraîchir dans la cascade verte de la Bourne… avant de partir randonner sur le circuit des Trois Châteaux (1h30 aller-retour).
Ou préférer dévorer un livre et découvrir les artistes émergents contemporains exposés à la Halle, Centre d’Art situé au sein de la médiathèque intercommunale à deux pas du Musée de l’eau.
Les gorges de la Bourne
Il y a plus de 200 millions d’années, le massif du Vercors émerge des mers profondes sous le joug du plissement alpin. Aussitôt forme, le massif karstique est soumis à une importante érosion qui lentement, va créer les surprenants paysages que l’on observe aujourd’hui.
Imposant, sauvage, parfois austère, le Vercors fut inaccessible jusqu’en 1872 où après 11 ans de travaux titanesques, les 24 km de route des gorges de la Bourne désenclavent la vallée. Aussi joli soit le village de Rencurel, destination de la RD531, c’est surtout le chemin en encorbellement que l’on retient. La route longe le flanc des falaises, la traverse par de multiples tunnels, et laisse tout le loisir à ceux qui l’empruntent d’admirer des panoramas vertigineux !
Sillonner la RD531
Ces deux points de vue méritent le stop ! Le cirque de Bournillon, situé en dessous des nombreuses cascades coiffées d’un tapis végétal. Le pont de la Goule Noire, à trois kilomètres de La Balme de Rencurel, qui vous permettra d’observer la puissante résurgence, témoin du travail des eaux souterraines du Vercors.
Excursion à Choranche
Figurant parmi les plus belles grottes de France, la Grotte de Choranche met en lumière un bijou de la nature souterraine dans une démarche de préservation de l’environnement. Exploitée depuis 1967 par une entreprise familiale, la grotte fut découverte par hasard, en 1871, lors d’une période de sècheresse par des paysans à la recherche d’une source. Chaque année, 100 000 visiteurs viennent s’émerveiller devant les galeries illuminées et l’immense salle cathédrale de 40 mètres de diamètre et de près 25 mètres de hauteur, remplies de milliers de stalactites fistuleuses : ces pailles de calcite, d’une blancheur cristalline, constituent une spécificité de la Grotte de Choranche.
Dans les terres du Royans
Visites (très) gourmandes du patrimoine dauphinois
Le Couvent des Carmes (Beauvoir-en-Royans) et le Grand Séchoir (Vinay) font partie des haltes incontournables pour découvrir le patrimoine du pays royannais. Le premier vous fera plonger dans l’histoire médiévale, le second vous conduira au cœur de la noix, véritable tradition locale. Point commun entre les deux ? La gourmandise.
Abrité au Couvent des Carmes, le restaurant gastronomique Au roman du Vercors, géré par Isabelle et Hervé Dusquesne appelle à découvrir les saveurs de la région et des légumes d’antan grâce à un étonnant potager attenant au couvent. Au Grand Séchoir, la noix s’expose autant qu’elle se déguste : confiseries, gâteaux, huiles.... Une boutique et un salon de thé mettent à l’honneur le fruit à coque mondialement connu, qui fut l’une des premières AOC fruitières en 1938 !
